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Les facteurs neuchâtelois ont dompté leurs tricycles

Ce mercredi se tenait des cours de perfectionnement pour que les facteurs maîtrisent encore mieux conduire leurs scooters à trois roues DXP.

20 juin 2018, 18:45
Les facteurs et leurs tricycles électriques à leur arrivée sur la place du Port, en début de cours.

«L’important, c’est de ne pas bloquer les roues et d’éviter de partir en dérapage.» 

Ils étaient huit factrices et facteurs, hier peu après 14 heures, à venir perfectionner leur maîtrise des Kyburz DPX, les tricycles électriques servant à leur tournée quotidienne. Il s’agissait d’un des premiers cours de perfectionnement sur ces engins, introduits il y a maintenant sept ans par le géant jaune. Dispensés place du Port, à Neuchâtel, ces cours font suite à «un projet pilote développé dans la zone de distribution Neuchâtel», indique la porte-parole de La Poste Corinne Tschanz. Cet espace de distribution s’étend de Bienne à Yverdon et de La Chaux-de-Fonds à Bulle. 

Théorie et pratique

Après avoir revu la théorie, les 135 facteurs (officiellement des logisticiens distribution) de la région – dont 51 femmes –, ont affronté quelques exercices de connaissance du véhicule, d’habilité à son guidon, puis de freinage, d’urgence et de précision.

«Nous avons moins d’accidents avec ces trois-roues qu’avec les anciens scooters à essence», remarque le formateur Jean-Pierre Kummer. «Ils ont aussi une très bonne tenue sur la neige», apprécie Dominique Crameri, team leader à l’office de la gare, à Neuchâtel, et participant au cours.
Lequel voit d’un excellent œil ces après-midi de perfectionnement. «C’est la première fois que l’on peut tester des freinages d’urgence sans stress. On doit souvent en faire lors des tournées.» 

Notamment lorsque des piétions passent devant les véhicules qu’ils n’ont pas entendu arriver, un scooter électrique étant presque silencieux. «On sensibilise beaucoup sur ce point. Les conducteurs anticipent avec l’expérience. Sinon, le clignotant fait du bruit, histoire de ne pas toujours utiliser le klaxon», conclut Jean-Pierre Kummer.

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