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Les cris des singes livrent des infos sur leur environnement, selon une étude de l’Université de Neuchâtel

Les cris des singes ne sont pas de simples manifestations sonores. Ils sont porteurs d’informations cruciales pour leur organisation sociale, indiquent deux études menées par l’Université de Neuchâtel.

16 mai 2019, 13:05
Le cri du singe titi peut transmettre l’information sur le type de prédateur et sur sa localisation.

Les bruits émis par les singes ne sont pas de simples cris. C’est ce que montrent deux nouvelles études du Laboratoire de cognition comparée de l’Université de Neuchâtel, menées par le professeur Klaus Zuberbühler. 

La recherche s’est concentrée sur le sens des vocalisations de deux espèces de primates. Le singe titi, du Brésil et le vervet, d’Afrique du Sud, a précisé l’Université de Neuchâtel jeudi, dans un communiqué.

Victime ou agresseur, cris différents 

Au Brésil, les chercheurs ont placé deux types de prédateurs empaillés: un oiseau ou un félin, au sol ou dans la canopée. Ils ont ensuite enregistré les cris émis par les singes titis selon les différentes situations. 

Résultat: le singe titi peut transmettre l’information sur le type de prédateur et sur sa localisation, mais sans faire appel à des notions de catégorisation, comme chez les humains. 

L’étude, menée en Afrique du Sud, s’est intéressée aux cris survenant dans les conflits entre des singes vervets. Les chercheurs ont démontré que les vocalisations émises par les protagonistes d’une bagarre révélaient leur identité et leur rôle social (victime ou agresseur). 

«Les cris émis par les victimes sont plus longs et de plus haute fréquence que ceux produits par les agresseurs», a indiqué la chercheuse, Stéphanie Mercier. 

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