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Les champignonneurs rentrent avec des paniers vides ou presque des forêts du Littoral

La sécheresse rend la cueillette des champignons improbable. Très peu d’espèces, une dizaine au plus, sortent de terre. Peu d’espoirs de voir des poussées intéressantes avant l’arrivée du gel.

11 oct. 2018, 06:30
Maigres récoltes à l'heure de la faire valider par Mélika Borel, contrôleuse officielle de champignons, à Bevaix

Le délicieusement doux début d’automne que nous réservent les cieux est autant une invite au farniente qu’aux sorties dans les bois. A cette époque de l’année, les forêts justement et les clairières sont traditionnellement parcourues de long en large par les champignonneurs. Mais, cette année, la plupart des amoureux de cèpes et autres girolles ont rapidement déserté les lieux de pousse. Car pratiquement aucun chapeau ne pousse sous la sylve littorale.

«C’est un désastre!», considère Mélika Borel. La contrôleuse officielle de champignons de Bevaix avoue ne jamais avoir connu de sa vie une récolte aussi rachitique: «Même les bons coins, réputés pour leur générosité», ne donnent rien. «Lundi matin, en 4 heures de marche, je n’ai trouvé qu’une demi-douzaine d’espèces. Une telle récolte ne me prend qu’une dizaine de minutes en temps normaux», compare l’experte.

Pluies peu abondantes

La raison de cette raréfaction des champignons ne fait aucun doute pour...

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