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Les 50 ans du Club haltérophile entre amitié et ambition

06 juil. 2009, 04:15

Le Club haltérophile Neuchâtel a célébré samedi son 50e anniversaire. Si le but premier était certes de célébrer ce jubilé, la journée était également l'occasion pour le public de venir découvrir plusieurs démonstrations de ce sport dans les locaux de Vauseyon.

Rayonnants: les membres du Club haltérophile Neuchâtel pouvaient l'être, samedi, à l'instant de célébrer les cinquante ans d'un club «plus dynamique que jamais». Son président, Jean Bertolotti, la septantaine mais toujours actif au sein de la société, précise d'emblée qu'il s'agit certes d'un club, mais où la notion de «bande de copains» prime. Et puis, «ce n'est pas seulement le fait de s'entraîner, mais c'est aussi apprendre et connaître sa morphologie.» Fort de 180 membres actifs, dont une quarantaine de femmes, le club de Neuchâtel a vu plusieurs des siens s'élever au rang de champion. Au point de venir marquer de leurs griffes l'histoire de ce sport de force. Une griffe qui pourrait bien ressurgir cet automne: le groupe «vétéran» se rend en Angleterre afin de participer aux championnats du monde.

Ce qui les pousse à continuer? L'admiration pour ce sport, et les souvenirs que «cette bande d'amis» a cultivé ensemble. Gilbert Progin, entraîneur, se souvient avec fierté des championnats du monde de 2003 à Côme (I), où l'équipe suisse, composée «presque uniquement» par le Club haltérophile de Neuchâtel, avait gravi la troisième marche du podium: «C'était le premier résultat aussi bon pour la Suisse.»

David Guillaume-Gentil, 24 ans, a commencé il y a quelques mois. Pour l'instant, il est encore absent des podiums. Dans les locaux de Vauseyon, propriété depuis 2002 du club, l'étudiant en médecine de l'université de Neuchâtel vient s'entraîner trois à quatre fois par semaine. Ce qui l'a poussé à commencer? «La compatibilité avec les études est remarquable. C'est intense, j'en ai vraiment pour mon temps!» Il reconnaît qu'auparavant, il fréquentait la salle de fitness de l'université. Mais «les progrès n'étaient pas satisfaisants. Et ici, nous sommes vraiment bien encadrés par une équipe motivée.»

Après l'après-midi portes ouvertes à Vauseyon, les membres se sont retrouvés à la ferme de Pierre-à-Bot pour une soirée festive. /aju

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