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Le Tribunal fédéral déboute le pyromane de Gorgier

Le pompier volontaire de Gorgier, condamné en octobre 2011 pour l'incendie intentionnel de l'immeuble où il résidait, en avril 2010, vient d'être débouté par le Tribunal fédéral (TF).

28 févr. 2013, 14:13
L'incendie intentionnel avait endommagé cet immeuble de la rue des Cerisiers à Gorgier, au printemps 2010.

 

La Haute Cour a suivi le Tribunal cantonal neuchâtelois qui avait rejeté l’appel du pyromane en octobre dernier. L’homme invoquait une violation du principe de la présomption d’innocence et demandait son acquittement.
 
Pour le TF, l’homme est bien l’auteur de l’incendie. Celui-ci a été provoqué par une intervention humaine, les causes naturelle ou technique pouvant être écartées.
 
«La Cour cantonale a relevé que le recourant avait menti au sujet de son emploi du temps et de sa consommation d’alcool dans les heures qui avaient précédé l’incendie, qu’il avait matériellement le temps de préparer l’incendie durant le temps passé à son domicile et qu’il n’avait fourni aucune explication plausible quant aux mensonges qu’il avait formulés», écrit le Tribunal fédéral dans ses considérants.
 
Le fait que l’homme disposait d’une clé pour ouvrir la porte des combles où l’incendie a pris restreignait considérablement le cercle des suspects potentiels.
 
De plus, l’incendiaire a été filmé dans la cage d’escaliers de son immeuble: la police avait mis en place une surveillance car de sérieux doutes planaient sur le pompier volontaire. Quant à sa prétendue amnésie, elle était simulée selon la Cour cantonale.
 
Le pyromane devra payer les frais de justice qui s'élèvent à 2000 francs.
 
Pour rappel, dans un premier temps, douze autres sinistres survenus à la Béroche lui étaient imputés mais les charges avaient été abandonnées par la justice neuchâteloise faute de preuve. 
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