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Le transfert d'élèves est confirmé, la fronde continue à Peseux

Malgré l’action de parents d'élèves de Peseux, les autorités scolaires maintiennent la fermeture d’une classe et le transfert d'une dizaine d'élèves de 7e année vers Corcelles-Cormondrèche et Neuchâtel.

26 avr. 2018, 17:51
Avec l'ouverture du nouvelle classe de 3e année, le collège des Guches, à Peseux, est à l'étroit.

Mécontents de l’annonce d’un futur transfert d’élèves vers Corcelles et Neuchâtel, les parents d’élèves de Peseux ont obtenu le soutien de leurs autorités communales. Cela n’a pas suffi à faire fléchir les autorités scolaires du centre, qui ont décidé, à l’unanimité mardi soir, de maintenir l’opération. Treize petits Subiéreux de 7e année iront donc aux Safrières ou aux Charmettes en août.

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"En tant que conseillers communaux, nous avons cherché à faire pencher la blanche différemment", précise Philipp Niedermann, conseiller communal à Peseux et président de l’autorité scolaire du centre de La Côte.

L’idée proposée par Peseux était de faire venir les jeunes de Corcelles aux Guches et de leur offrir des places en parascolaire à midi. Un tel transfert aurait touché moins d’élèves (11) afin d’obtenir le quota nécessaire pour un subventionnement.

Mais le taux de remplissage des Guches a eu raison de cette proposition. Ce d’autant plus qu’une classe de 3e année supplémentaire devra y être ouverte, en raison de l’arrivée de jeunes de cet âge au village. "Nous avons pris le temps pour vérifier que c’était la solution la moins mauvaise possible. Nous sommes convaincus qu’il est plus facile pour des 7e année de faire trois arrêts en bus que de déplacer des plus petits", précise Claire Hunkeler, conseillère communale à Corcelles-Cormondrèche.

Au canton

Le comité 6H, regroupant des parents d’élèves pouvant être déplacés l’an prochain, n’entend pas en rester là. Une lettre a été envoyée mercredi au Conseil général de Peseux. "La commune peut financer elle-même cette classe supplémentaire", estime Stéphane Cattin, membre du comité.

Il est aussi question d’approcher le département cantonal et le bureau du Grand Conseil pour dénoncer les mesures d’économie poussant à la fermeture de classes. Si les contingents d’élèves par classe augmentent encore, les cas comme celui de Peseux deviendront en effet de plus en plus nombreux. 

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