Vivre un incendie de l’intérieur est une épreuve, même si l’on en sort sain et sauf. Deux jours après le sinistre qui a ravagé son logement à Auvernier (notre édition d’hier), Josette Schaer, conseillère communale à Milvignes, témoigne courageusement.
«Je me suis réveillée en enfer», raconte la locataire de l’appartement où le feu a pris. «C’était dans le salon, près de la fenêtre: il y avait un mur incandescent. C’était difficile à voir, il y avait tellement de fumée...»
Pour Josette Schaer, l’urgence était de réveiller «le fils d’amis proches que j’hébergeais quelques jours». Puis elle a pris son téléphone et ses lunettes pour prévenir les pompiers. Quant à intervenir sur l’incendie, «il n’y avait rien à tenter».
«C’est traumatisant»
«Je me suis retrouvée en chemise de nuit au milieu de la rue. C’est traumatisant», souligne la rescapée. «Je n’entends que le bruit de cette fournaise;...