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Le syndicat Unia mis à la porte de Marin-Centre

Le syndicat Unia a entrepris des actions dites de solidarité dimanche, lors de l’ouverture des commerces neuchâtelois. Un membre de la sécurité a demandé aux syndicalistes de s’en aller lors de leur visite de Marin-Centre. L’une d’elles s’insurge.

23 déc. 2019, 16:58
/ Màj. le 24 déc. 2019 à 10:00
La visite des syndicalistes d'Unia n'a pas plu à Marin-Centre (photo d'illustration).

«C’est une violation grave des droits syndicaux.» Céline Dupraz est remontée. Elle et d’autres syndicalistes d’Unia Neuchâtel participaient à des actions de solidarité destinées aux vendeurs dimanche, lors de l’ouverture exceptionnelle des magasins. Ils étaient à peine arrivés à Marin-Centre qu’un membre de la sécurité leur a demandé de partir illico.

«Notre objectif était simplement de distribuer des chocolats et d’informer les employés de leurs droits. Nous n’étions pas là pour déranger les clients», relate Céline Dupraz. «On nous a empêchés d’accéder à de nombreux vendeurs travaillant dans le centre et soumis à la CCT neuchâteloise. Nous respectons le partenariat social et eux mettent les pieds contre le mur!», s’emporte-t-elle. Aucun autre centre commercial visité ce jour-là n’a émis de restrictions, précise-t-elle.

Unia indique ne pas avoir approché les collaborateurs de la Migros et de la Coop, qui sont soumis à une convention collective de travail particulière.

«Manifestations interdites»

Stéphane Berset, chef du département de vente de Migros Neuchâtel-Fribourg indique par courriel que «syndicat ou pas, les manifestations non annoncées sont interdites dans nos centres commerciaux. Nous espérons que ce genre d’action n’est pas le seul moyen de communiquer d’Unia et qu’il est possible d’obtenir des informations par d’autres voies qu’une manifestation non autorisée.»

Il ajoute: «La sécurité de Marin Centre a respecté les règles en vigueur. Si celle de Métropole a laissé les manifestants continuer leur action, c’est qu’elle a décidé de son propre chef d’assouplir la règle, après avoir évalué la situation spécifique au centre commercial en question.»

Modifié le 24 décembre à 10h avec la réponse de Migros.

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