A la raffinerie de Cressier, les 260 employés craignent pour leur avenir. L'entreprise Petroplus a donné la consigne de ne pas parler aux médias et de passer par le siège zougois de la société, qui ne communique guère sur les graves difficultés financières qu'elle rencontre, après l'annonce, mardi, du gel par ses banques d'une ligne de crédit d'environ un milliard de dollars, jugée indispensable au bon fonctionnement de ses opérations. La nouvelle avait provoqué l'effondrement de l'action du groupe à la Bourse suisse: elle ne valait plus que 1fr.64 hier à la clôture.
"Catastrophe pour le canton"
"Ça serait une catastrophe pour le canton si la raffinerie devait fermer!" , réagit Catherine Laubscher, secrétaire régionale du syndicat Unia. "J'espère une solution de rachat. En cas de faillite, ça serait très dur d'obtenir un plan social. En Suisse, il n'y a aucune obligation légale!"
Bien que les employés de Petroplus ne...