La polémique a commencé à Paris, au Bataclan, avant d’enfler du côté de Lausanne puis de Neuchâtel. Le rappeur français Médine n’est pas le bienvenu pour une frange de la population, majoritairement située à l’extrême droite de l’échiquier politique.
Une pétition du mouvement Alternative populaire suisse, soutenue par l’Association suisse vigilance islam, demande l’annulation de la venue de l’artiste à Neuchâtel, le 30 novembre prochain. A Lausanne, la même pétition a conduit les autorités à demander la suppression de deux morceaux lors du show.
A lire aussi : Lausanne refuse d’interdire le concert de Médine aux Docks
Cependant, la Ville de Neuchâtel n’entrera pas en matière, selon son service de communication: «Les propos du rappeur peuvent déranger mais ne semblent pas contenir d’incitation à la haine ou à la violence.»
Pour rappel, ses détracteurs reprochent au rappeur «une haine des ‘blancs’et de la laïcité». Ils citent abondamment le titre «Angle...