A peine sortie de presse, la publication s'inscrit parfaitement dans l'exposition actuelle du Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel sur la Première Guerre mondiale. Elle y fait d'ailleurs l'objet d'une borne informatique.
Ce pavé, deux kilos pour 662 pages, permet de vivre l'expérience de la Grande Guerre au quotidien. Par la plume de Willy Russ (1877-1959), petit-fils de Philippe Suchard.
De la mobilisation à l'armistice
Lorsque la guerre commence, Carl Russ, alors à la tête de l'entreprise chocolatière basée à Neuchâtel, demande à son fils Willy de tenir un journal. "Le texte commence le jour de l'assassinat de Jean Jaurès à Paris et de la mobilisation en Suisse et finit quand le gouvernement allemand accepte l'armistice" , explique l'historien Philippe Henry, codirecteur de l'ouvrage avec son confrère Jean-Pierre Jelmini.
La chronique documente aussi le sort de la maison Suchard. "Certains disent que c'est Carl Russ qui a lancé l'entreprise, grâce...