Pas de scène ni de gros amplis. Et pas d’autres effets de lumière que celle du jour qui décline. Surtout de la musique, d’ici et parfois de très loin, à même le sol, d’instruments sortis de leurs étuis sans chichis mais avec toute l’authenticité du spectacle de rue. Bienvenue au Buskers, ce festival dédié aux artistes et musiciens qui communient avec la ville et son public sans barrières ni cordons de sécurité.
L’esprit reste
A Neuchâtel, cela fait 30 ans que dure l’aventure. Pour Georges Grillon, âme du Buskers, et Sandrine Troyon, coordinatrice d’un événement tournant sur un budget d’environ 200’000 francs, les années passent, quelques modes aussi, mais l’esprit reste. Rencontre à quelques heures des grandes retrouvailles.
Crazy Pony, duo de bluegrass formé de l’Anglais Frank Powlesland et de la Neuchâteloise Léa Rovero, que le public neuchâtelois a déjà entendu à plusieurs reprises. Archives
Car pour beaucoup, il s’agira...