Le doute profite à l’accusé. Et le Tribunal cantonal n’a pas pu se convaincre que l’ancien entraîneur de foot du mouvement Bas-Lac aurait eu un comportement déplacé à l’encontre de jeunes joueurs, d’une part en 2005 et, d’autre part, entre 2010 et 2012.
Hier après-midi, la présidente de la cour d’appel a longuement expliqué les raisons qui ont conduit les trois juges à ne retenir aucune infraction contre cet ancien cadre de Neuchâtel Xamax. Contrairement au jugement de première instance – qui condamnait le prévenu à huit mois de peine privative de liberté avec sursis durant deux ans – le Tribunal cantonal n’a pas donné plus de crédit aux déclarations des juniors par rapport aux dénégations de l’appelant (réd: qui a toujours tout nié en bloc). Certains «en ont peut-être rajouté pour ne pas être en reste», a relevé la cour, rappelant quelques épisodes conflictuels entre les accusateurs et...