L’exposition qui s’ouvre dimanche 9 mai au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel est née de la rencontre entre Francine Mury et Jiang Zuqing. Les deux artistes travaillent à quatre mains sur d’immenses feuilles fabriquées selon les méthodes traditionnelles de la province chinoise de l’Anhui.
A huit mains
Deux autres femmes artistes complètent le parcours: la Suissesse d’origine chinoise Mingjun Luo construit et déconstruit l’art millénaire de la calligraphie dans une recherche identitaire très personnelle.
La musicienne israélo-américaine Sivan Eldar, pour sa part, met en sons le papier à travers une installation ludique et poétique réalisée en collaboration avec l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique et musique de Paris).
Penser l’art autrement
Monumentales, couvrant souvent des parois entières du musée, les œuvres des quatre artistes ont pour la plupart été conçues spécialement pour l’événement.
L’organisation en pleine pandémie d’une exposition à huit mains, avec des artistes venant de trois...