La ville de Neuchâtel serait-elle un catalyseur pour jeunes et prometteurs talents politiques? La succession de présidents du Conseil général, tous plus juvéniles les uns que les autres, le laisse penser.
Dernier à occuper ce poste aussi honorifique qu’essentiel au bon fonctionnement d’un parlement, Antoine de Montmollin a établi un record qui sera, cette fois-ci, bien difficile à battre. En novembre dernier, le jeune socialiste a été catapulté président du Conseil général de Neuchâtel alors qu’il n’était âgé que de 22 ans. Un record, à tout le moins depuis l’après-guerre. Ce qui a fait dire à un élu, le jour de l’intronisation d’Antoine de Montmollin, que pour battre ce record il faudra prendre un candidat avec des langes.
Les records tombent
C’est que ces dernières années, on peut presque parler de jeunisme au perchoir de la Ville de Neuchâtel. Hormis les présidences d’Amélie Blohm Gueissaz et d’Anne-Françoise Loup (que l’urbanité...