Boire ou conduire, le dilemme est bien connu. Mais depuis bientôt vingt ans, il existe aussi la rengaine «boire, pis retour en Noctam’». Avec un sésame à sept francs, le fêtard du Littoral neuchâtelois ou des vallées peut embarquer, presque tous les vendredis et samedis, dans un bus qui le mènera tout droit dans son lit, et ce même s’il ne se voit plus les mains.
«Le premier rôle du Noctambus est d’assurer aux fêtards de pouvoir rentrer en toute sécurité», confirme Massimo Grangier, président de l’association éponyme. Qui dit sécurité dit aussi agent pour l’assurer. Les incivilités croissantes, il y a une dizaine d’années, ont conduit à la nécessité d’un meilleur encadrement lors des courses. «On ne pourrait plus envisager de faire circuler un Noctambus sans agent de sécurité», admet-il.
19 700 noctambules
En 2017, les chauffeurs ont ramené pas moins de 19 700 noctambules à bon port. Une...