Faut-il conserver l’une des rames actuelles du Littorail? Le Musée du tram, à Areuse, est actuellement en plein dilemme. Si, dans un premier temps, la dernière assemblée générale devait se prononcer directement sur l’arrivée d’une motrice TransN, l’Association neuchâteloise des amis du tramway (Anat) a fini par nommer une commission spéciale. Formée de quatre personnes, elle est chargée d’étudier en détail les conséquences d’une telle arrivée.
D’un point de vue historique, les six motrices et quatre voitures-pilotes qui assurent actuellement les trajets entre Boudry et Neuchâtel représentent une étape importante pour l’histoire du tram neuchâtelois. «Leur arrivée, en 1981, c’est le début de l’exploitation de la ligne comme un train, avec les feux de signalisation et les blocs de sécurité», précise Laurent Maeder, caissier de l’Anat. Ce sont aussi les premiers véhicules à rouler à 75km/h au bord du lac.
Outre ce réel intérêt, le Musée du tram pourrait recevoir...