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Le lobby fait des vagues

08 juil. 2011, 08:23

La Ville de Neuchâtel loue actuellement le lobby du stade de la Maladière pour près de 110'000 francs par an, loyer et charges compris. Or cet emplacement devait recevoir un restaurant, en l'occurrence un nouveau Café des Amis, comme le prévoyait à l'origine, en 2003, le Conseil communal. Dans une question écrite, le conseiller général PLR Blaise Péquignot se demandait en particulier pourquoi les intentions initiales n'ont pas été respectées, pourquoi la ville a été «contrainte» de louer cette surface, quelles sont les modalités du bail et quelles sont ses implications financières.

Louer, la solution

La réponse du Conseil communal vient de tomber. L'exécutif précise qu'en 2003, le gérant du Café des Amis de l'ancien stade s'était déclaré intéressé par le restaurant des patinoires, situées juste à côté de la Maladière. Simultanément, un restaurant a finalement été aménagé dans la partie ouest du complexe alors que le lobby était installé à l'est, une situation privilégiée juste en dessus des entrées menant au stade.

Il a dès lors été décidé de louer cette surface, ce fait étant mentionné dans le rapport élaboré par la Ville en 2006. Cette location n'a donc pas été une «contrainte», mais un choix, explique l'exécutif. Un bail a été signé dans la foulée, en janvier 2007, pour une durée de trente ans, tout comme pour la caserne du SIS ou d'autres locaux affectés à des usages publics ou administratifs. Ces baux à long terme sont dans l'intérêt de la Ville, ajoute le Conseil communal, pour «garantir l'usage de ces espaces». Concrètement, en 2010, le loyer annuel net du lobby était de près de 75'000 fr. par an, les frais de chauffage de 10'500 fr., ceux d'énergie de 7500 fr. et les charges de copropriété de 15'500 fr., soit 285 fr par an et par m2.

Une convention de gestion

Mais «les perspectives de sous-location établies en 2006 ne se sont pas réalisées», admet l'exécutif. Ainsi, les recettes se sont montées à 20 753 fr en 2010 (21'363 fr. en 2009). Du coup, afin d'accroître ces revenus, une convention de gestion du lobby sous forme de buvette relevant d'une patente dite G, a été signée en janvier 2011 pour une durée de deux ans. Le gérant, employé du Service des sports, a réduit son taux d'occupation de 40% pour se consacrer à cette tâche. Il verse à la Ville une redevance fixe mensuelle et lui restitue 40% du bénéfice net lorsque celui-ci dépasse 30'000 francs. Cette solution, conclut le Conseil communal, devrait concourir, au fil du temps, à améliorer la couverture des charges occasionnées par le lobby de la Maladière. / jgi

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