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Le kidnapping du fils d’un industriel neuchâtelois sera rejugé

L’affaire avait défrayé la chronique. Quatre jeunes gens de bonnes familles avaient kidnappé le fils d’un industriel pour lui soutirer une importante rançon. Jugés en 2018, deux des jeunes ont fait recours.

18 oct. 2019, 17:16
Les quatre jeunes avaient kidnappé le fils d'un industriel.

Retour à la case tribunal pour deux des quatre kidnappeurs du fils d’un industriel neuchâtelois. Condamnés l’année dernière à des peines de prison avec sursis, ils ont fait recours contre leur jugement. La Cour pénale va ainsi se repencher sur cette affaire le 6 novembre prochain, au château de Neuchâtel.

L’histoire avait défrayé la chronique lors des trois jours d’audience au Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers, à Boudry, durant l’été 2018. Sur le banc des accusés, quatre jeunes hommes, âgés alors de 23 à 29 ans. En 2015, ils avaient tenté de soutirer quelque 3,2 millions de francs à un riche industriel neuchâtelois.

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Un sac-poubelle sur la tête

Pour ce faire, ils avaient enlevé le fils de l’industriel, le 12 novembre 2015. Ils avaient balancé le jeune homme dans une voiture, mis un sac-poubelle sur sa tête et l’avaient contraint à téléphoner à son père, un pistolet factice sur la tempe. Le message que le jeune a dû lire lui réclamait l’importante rançon: «Si tu ne fais pas exactement ce qu’ils demandent, c’est la dernière fois que tu m’entends.»

Les ravisseurs avaient ensuite relâché leur victime, non sans lui avoir remis des instructions concernant la livraison des millions demandés. En réitérant des menaces de mort contre lui et sa famille. Le jour où la somme devait être livrée aux arènes d’Avenches, les policiers avaient cueilli les quatre complices.

Deux ans de prison avec sursis

A l’issue des audiences de première instance, les juges avaient noté «une obstination proche de la cruauté». Ils avaient retenu l’entier des points de l’acte d’accusation, d’ailleurs défini comme «le minimum absolu». Seul le caractère aggravant des actes des prévenus avait été écarté, en l’absence de danger imminent pour les victimes. Les deux principaux instigateurs du kidnapping avaient écopé de deux ans de prison avec sursis. Leurs complices, eux, ont été condamnés à 18 et 20 mois de prison, toujours avec sursis.

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Des quatre complices, dont plusieurs étaient issus de bonnes familles neuchâteloises, seuls deux ont fait recours. Ni le Ministère public, ni les victimes – qui avaient dit vouloir tirer un trait sur cette histoire – n’ont fait appel du précédent jugement.

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