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«Le journal d’Anne Frank» au théâtre du Pommier de Neuchâtel

«Le Journal d’Anne Frank» revivra ce week-end au théâtre du Pommier et permettra d’aborder le sujet de la Shoah avec la jeune génération.

12 févr. 2019, 14:00
Sur les planches: Anne (en bleu), sa soeur aînée Margot et Peter, son amoureux.

«Lorsque j’ai relu ‘Le Journal d’Anne Frank’, le texte ne m’a pas paru aussi dramatique et anxiogène que lors de ma première lecture, à 13 ans. C’est une œuvre pleine de vie et d’espoir», raconte Geneviève Pasquier.

La metteure en scène et son homologue, Nicolas Rossier, ont adapté le célèbre journal intime au théâtre. Ce samedi soir, il sera joué au Théâtre du Pommier, de Neuchâtel.

Un passé qui s’oublie

«Les jeunes n’ont plus de point de repère par rapport à la Shoah et les personnes qui pouvaient raconter ce sujet de manière sensible ne sont plus là aujourd’hui», souligne Geneviève Pasquier. «’Le Journal d’Anne Frank’ est utile pour rappeler ces événements à la jeune génération et aussi évoquer le thème des enfants dans la guerre, un sujet très actuel».

De juillet 1942 à août 1944, les Frank et les Van Pels se cachent, à Amsterdam, pour échapper aux déportations. Son adolescence, Anne va la passer, en partie, dans un appartement dissimulé par une bibliothèque. C’est là qu’elle retranscrit dans son journal ses pensées et les changements de son corps d’adolescente.

La pièce s’adresse aux 12-13 ans, exactement le même âge qu’Anne. «Sa vie est proche de celle des spectateurs. Elle parle de sa relation avec ses parents, de ses sentiments pour Peter, le fils des Van Pels. Par moment, Anne retranscrit littéralement les conversations qu’elle a avec lui», explique la metteure en scène. Ces dialogues ont pu être repris tels quels pour la création de la pièce.

Adaptation fidèle

Protection de la mémoire d’Anne Frank oblige, le spectacle reste fidèle et chronologique par rapport au texte original. La fondation du nom de l’adolescente, basée à Bâle, veille au grain et c’est elle qui a octroyé les droits d’adaptation aux deux metteurs en scène, exigeant l’ajout d’un épilogue.

La représentation sera également disponible pour les malvoyants, ce dimanche soir, au Théâtre du Pommier. L’audiodescription de la pièce a été rendue possible par l’association Ecoute voir. Une visite tactile des décors est aussi prévue avant le spectacle, pour permettre aux personnes malvoyantes de se familiariser avec les décors.

Infos pratiques

Neuchâtel, Théâtre du Pommier, «Le Journal d’Anne Frank», dès 13 ans. Sa 16 février, 20h30 et Di 17 février, 17h avec audiodescription. Pour la visite tactile des décors, inscription auprès de Corinne Doret Bärtschi au 079 893 26 15 ou info@ecoute-voir.org

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