«Mais qu’est-ce qu’il faut alors…?», bondit le père d’une des fillettes abusées, tandis que la présidente du Tribunal criminel, à Boudry, Nathalie Guillaume-Gentil Gross, indique que, dans ce cas précis, la Cour ne retient pas la notion de viol.
Sa réaction précède les larmes d’une maman. Elle peine, elle aussi, à comprendre ce jugement qu’elle considère clément. Cela, même si le viol a été retenu pour une autre agression sexuelle du prédateur âgé de 20 ans à peine.
Justesse
Il faudra toute la diplomatie des avocates pour faire comprendre aux plaignants que cela ne change rien à la culpabilité du prévenu. Si, dans ce cas-là, le viol n’est pas retenu, c’est faute de preuves. Mais la Cour a retenu l’infraction sexuelle avec enfants. Ce qui n’a certainement pas amoindri la peine prononcée. La tension baisse de plusieurs crans…