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Cinq ans de prison pour un Kosovar expulsé qui faisait vivre le cauchemar à son épouse

Expulsé de Suisse après sa détention préventive et condamné à six ans de prison, notamment pour viol, contraintes sexuelles, séquestration et lésions corporelles sur son épouse, ce Kosovar âgé aujourd'hui de 24 ans a fait appel de sa sanction en première instance à Neuchâtel. La Cour pénale du Tribunal cantonal a réduit la condamnation à cinq ans de prison. Les juges en charge de l'affaire ont retenu la gravité des faits et le calvaire qu'a vécu son épouse.

04 févr. 2016, 18:04
Au vu de ce qu'il avait fait subir à son épouse, le jeune Kosovar avait été expulsé de Suisse.

Ce jeune Kosovar qui avait suivi une formation partielle en théologie dans son pays ne s'est pas présenté à l'audience de jugement. "C'est moi qui lui ai conseillé de ne pas venir", a indiqué son avocat aux juges.

L'homme de loi a rappelé que, l'an dernier, son client était revenu au Suisse, muni d'un sauf-conduit, pour assister à son procès, il avait été incarcéré sitôt la sentence du Tribunal criminel prononcée. L'avocat avait dû remonter jusqu'au Tribunal fédéral pour le faire libérer et qu'il retourne dans son pays.

Lors de son nouveau procès, mercredi, la partie plaignante a relevé le caractère insensible, ignominieux et abject du personnage.

La Cour pénale a tenu compte de cet épisode ainsi que d'une responsabilité légèrement diminuée du prévenu pour fixer la peine privative de liberté à cinq ans. L'essentiel des frais de justice lui ont été imputés. Il doit en outre verser une indemnité pour tort moral de 15 000 francs à son ex-épouse qui a vécu "un état d'angoisse permanente" durant leur courte union.

 

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