Elle aura tenu un peu plus d’un an. Au faubourg de l’Hôpital, à Neuchâtel, la galerie du Griffon n’a pas rouvert ses portes après la pause estivale. Son promoteur, Julien Gonzalez-Alonso, veut désormais monter des expositions à Serrières.
«Je regroupe en un seul lieu toutes mes activités», explique celui qui est d’abord propriétaire et cheville ouvrière des éditions du Griffon. Ce déménagement est lié au prix élevé d’un loyer au centre-ville et «surtout au fait d’avoir dû bloquer quasiment une année de loyers». Or, «un éditeur mobilise énormément de trésorerie pour un livre, avec un retour sur investissement dans les 12 à 16 mois».
Trois camions de livres
«En arrivant de Paris, j’avais le sentiment de devoir être au centre de Neuchâtel», explique Julien Gonzalez-Alonso. C’était avant de constater qu’en ville, «l’activité est très liée à la météo: s’il fait beau les gens vont au lac et,...