Nicolas Heiniger
Arrêtée à la station de la Boine, à Neuchâtel, la voiture 402 du funiculaire Ecluse-Plan semble attendre que la demi-douzaine d'hommes en gilets orange qui s'affairent autour d'elle aient terminé. Soudain, millimètre par millimètre, la cabine de 4,5 tonnes s'élève, soulevée par le bras massif d'une imposante autogrue.
Une pause: les techniciens détachent le câble de traction qui pend désormais sous son ventre. Puis l'ascension reprend, un peu plus rapide. La cabine, à une dizaine de mètres au-dessus de son point de départ, passe par-dessus les lignes du trolleybus, avant de redescendre et de finir délicatement sa course sur une remorque de camion à trois essieux, à côté de l'autre cabine, la 401, qui y est déjà installée.
Il n'aura fallu aux spécialistes qu'une petite matinée, hier, pour extraire les deux voitures de leur voie et les arrimer sur le camion, qui les emmènera loin de Neuchâtel pour...