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Le culte d'adieu du pasteur Devaux

08 janv. 2011, 07:58

Demain, à 10h, à la Blanche Eglise, Maurice Devaux dira son dernier culte à La Neuveville, entouré des paroissiens qu'il a accompagnés pendant 28 ans. Le pasteur proposera un message d'espoir. «Ensuite, je ferai le point avec moi.»

Maurice Devaux a d'abord rayonné dans tout le Jura en tant qu'aumônier de jeunesse. Et sa jeunesse à lui continue de s'exprimer dans un bouillonnement intérieur. «J'ai besoin de vivre, de ce qui fait vibrer. Je me laisse vibrer par les choses qui me touchent.» Devenu généraliste, il ne fait aucun prosélytisme chrétien. Son travail, c'est d'accompagner les gens, croyants ou non. De les écouter.

A l'Université de Neuchâtel, Maurice Devaux a étudié pour la notion du «semeion grec, le signe. Les signes d'aujourd'hui? «Il y a ceux qui m'inquiètent, la perte de sens, des positions politiques dangereuses, la tyrannie du fric. Je déteste les extrémismes. La question du respect de l'autre est fondamentale. Mais il y a des signes hyperpositifs. Par exemple, le nombre de personnes en recherche du sens de leur vie et qui veulent se désengluer du monde du paraître pour se mettre du côté de l'être, et qui décident de faire quelque chose qui ressemble à un tableau, un poème, une polyphonie. Mais l'espoir réside chez les jeunes qui n'accepteront plus de se laisser mener en bateau. Ils vont découvrir, en eux, les forces de vivre autrement, d'allumer des bougies plutôt que des pétards.»

Rebelle, lui? «Je suis un type qui bouillonne dans sa bulle, pas rebelle.» /yad

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