C'est un morceau de faux plafond du deuxième étage qui a sonné l'alerte. En décembre 2006, il s'est effondré dans le corridor. On s'est alors aperçu que cette chute provenait de l'importante corrosion d'une conduite d'évacuation d'eau pluviale. Et que cette forte corrosion touchait les tuyaux d'évacuation des eaux en d'autres endroits.
Du coup, d'autres carences ou problèmes ont été découverts ou rappelés au bon souvenir des autorités. Parmi eux: l'absence d'isolation entre les plafonds du deuxième étage et la toiture, l'absence de détection d'incendie au sous-sol; l'éclairage non modulable; d'importantes fluctuations des températures; l'absence d'isolation phonique entre les locaux; le manque d'espaces de rangement; des fenêtres endommagées et condamnées faute de pièces de rechange, etc. Certaines de ces difficultés conduisent à une consommation «démesurée» d'énergie et provoquent un grand inconfort pour les utilisateurs.
Mais le Conseil communal ne veut pas y remédier au coup par coup, méthode à la fois onéreuse et sans doute peu efficace. Il veut «une étude globale». Elle devra examiner notamment «l'opportunité de mettre le bâtiment au standard Minergie», intégrer les aspects administratifs, et être menée en coordination avec la commission scolaire et les enseignants.
Comme le montant de cette étude n'excède pas 150 000 francs, le Conseil communal peut déjà annoncer, sans passer par une offre publique, qu'il souhaite la confier à GMS architectes, à Neuchâtel. Ce bureau a notamment conduit divers travaux pour la commune de Marin-Epagnier, et ce «à l'entière satisfaction» de son exécutif. Il travaillera en consortium avec trois autres bureaux spécialisés dans des domaines particuliers.
Le crédit mis en discussion ce soir ne figure pas au budget des investissements de la commune. Mais le Conseil communal estime que la collectivité «a le devoir de maintenir les infrastructures communales à niveau, particulièrement dans le domaine scolaire». En l'occurrence, il espère bien que le collège des Tertres pourra encore servir ces 35 prochaines années. / JMP