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Le climat reste toujours tendu au Conseil général de Peseux

Alors que le Conseil communal de Peseux n’a pas voulu demander la levée de l’effet suspensif après le nouveau recours sur la votation du 27 novembre sur la fusion, le groupe Ensemble à gauche du Conseil général a posé jeudi soir plusieurs questions à l’exécutif. Dans une ambiance tendue.

21 févr. 2019, 22:26
/ Màj. le 22 févr. 2019 à 05:30
La votation sur la fusion de Neuchâtel-Ouest continue, à Peseux, d'aviver les tensions.

Pourquoi le Conseil communal de Peseux refuse-t-il de demander la levée de l’effet suspensif après le nouveau recours déposé en début de semaine contre le résultat de la votation du 27 novembre sur la fusion avec Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin? Avec sa question, le groupe Ensemble à gauche se demandait si l’exécutif subiéreux ne ralentissait pas de cette manière le processus de concrétisation de la fusion.

Le président du Conseil communal, le PLR Rolf Schneider, a répondu que la commune souhaitait surtout qu’il y ait une décision judiciaire définitive sur le fond du recours. Mais il a aussi précisé que les quatre communes concernées s’étaient déjà réunies ce jeudi à midi à Peseux et qu’une nouvelle séance était d’ores et déjà prévue le 7 mars prochain. 

Membres de l’association?

La gauche du Conseil général souhaitait par ailleurs savoir si des membres de l’exécutif faisaient partie de l’association «J’aime Peseux, je reste libre» dont se revendiquent les trois recourants? Les échanges ont été pour le moins tendus sur ce sujet durant la séance.

Le conseiller communal PLR Michel Rossi a expliqué que les membres de l’exécutif n’étaient pas tenus de dire s’ils étaient membres de telle ou telle association, avant d’indiquer: «Je ne pense pas qu’une majorité des membres du Conseil communal fasse partie de l’association ‘J’aime Peseux, je reste libre’.»  

De son côté, son collègue PLR Roger Poirier, interpellé directement sur ce sujet, s’est contenté de dire qu’il était «un citoyen comme les autres» et qu’un avis de droit autorisait les conseillers communaux à donner publiquement leur avis sur ce sujet.

Chauffage au bois

Auparavant, le Conseil général avait largement approuvé un crédit de 314’000 francs pour une nouvelle chaudière à plaquettes de bois déchiqueté pour le collège des Guches afin de remplacer une chaudière gaz/mazout vieillissante.

Il a par ailleurs adopté une motion des Verts libéraux demandant que le Conseil communal ait une réflexion globale afin de diminuer l’éclairage public nocturne dans les rues du village.

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