«Je pense qu’il y a d’autres priorités que d’investir nos impôts dans de la déco extérieure.» Sur notre page Facebook, les internautes s’indignent. La Ville de Neuchâtel veut dépenser 88’000 francs pour acquérir un rhinocéros, sans parler de la campagne de financement participatif pour acheter d’autres œuvres de l’exposition «Témoins à charge».
Une initiative qui semble mal passer. Pourtant, quatre jours après le lancement du crowdfunding, 68% du projet était déjà financé. Alors, est-ce vraiment si absurde? «Une Ville, comme toute collectivité publique, a besoin, pour exister, de soutenir la culture et l’art au même titre qu’une vie sportive ou sociale», assure Thomas Facchinetti, conseiller communal.
Pour cela, 70’000 francs sont inscrits au budget pour permettre aux musées d’acheter des objets patrimoniaux. Sans parler de la loi cantonale sur l’encouragement des activités culturelles, qui demande à ce qu’1 à 2% du montant des travaux d’édification ou de rénovation d’un bâtiment...