L’eau du lac de Neuchâtel est cristalline au large de La Tène. Ce mercredi, à bord de deux bateaux, un archéologue et une poignée de plongeurs professionnels s’activent sur les ponts.
A peine vingt mètres plus loin, l’objet de toutes leurs convoitises: une embarcation datant de 1776, posée à trois mètres de profondeur. Elle est parfaitement visible depuis la surface.
L’Office cantonal du patrimoine et de l’archéologie (Opan) travaille sur un projet de documentation d’épaves avec la fondation Octopus, dédiée à l’exploration marine et la connaissance universelle.
Comprendre l’architecture navale
Les trois épaves qui intéressent l’équipe sont menacées de destruction à cause de l’érosion. Après deux semaines passées sur ce bateau marchand, les plongeurs vont travailler, cet automne et au printemps prochain, sur une embarcation datant du 16e siècle et sur une autre datant de l’époque romaine.
Pourquoi avoir choisi ces objets-là? «Entre les chalands romains et les embarcations du...