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La sixième Epic Game Jam défie «l’ennui» à la Case à chocs

De vendredi à dimanche, à la Case à chocs de Neuchâtel, une cinquantaine de développeurs, designers, programmeurs et même musiciens avaient pour consigne de créer un jeu en 45h, tout en bataillant contre le monstre «Boringness»…

06 juil. 2019, 18:01
Un jeu vidéo, c'est aussi une bande-son qui fait mouche...

«Les inscriptions sont parties en 5-6 minutes, on a cru que c’était un bug». Wuthrer, comme les deux autres organisateurs, n’en revient toujours pas. Il faut croire que la recette des Epic Game Jam est alléchante: il s’agit de créer un jeu de toutes pièces, digital ou non, en 45h top chrono, dans les locaux de l’Interlope à la Case à chocs. En équipe, en solo, à deux, peu importe. Simple, non? Pas vraiment. 

Le jeu en question, généralement réalisé sur ordinateur, doit respecter un thème, puis des sous-thèmes qui débarquent aléatoirement durant le week-end, et qui peuvent mettre à mal tout le travail réalisé jusqu’alors. Et cette année, pour la sixième édition, les organisateurs ont fait tourner leur imagination à plein régime. «Les participants doivent lutter contre Boringness (réd: «L’ennui»), un monstre qui a pris possession de l’Epic Game Jam. Il faut faire absolument l’inverse de tout ce qu’il demande pour sauver l’événement.» 

Aussi depuis l’étranger

Le thème principal de ce week-end, «death», devait donc être compris «à l’envers» par la cinquantaine de participants: exit les jeux qui demandent de tuer pour gagner, ou qui font intervenir la mort sous une quelconque autre forme. Samedi vers 13h, quatre autres contraintes s’y étaient ajoutées: «portes», «hello», «chat» et «feu». ¨

Tamara découvre le concept des Epic Game Jam cette année. Avec ses trois autres acolytes, elle met au point «une petite abeille qui doit récolter du pollen, tout en respectant une suite de couleurs de fleurs bien précise», explique la graphiste.

A ses côtés, un programmeur, et un musicien pour la partie son. Mais les Epic Game Jam, ce sont aussi des «gamers» qui participent depuis l’étranger, environ une vingtaine chaque année. «On a aussi un ‘doubleur’ qui fera les voix du jeu, qui bosse avec nous depuis les Etats-Unis», souligne Tamara.

Défouloir créatif et débridé

Quelques tables plus loin, Flavien et Guillaume ont pris une tout autre direction. «On crée un jeu de plateau, le tout premier des Epic Game Jam!», se félicite le premier. 

«Notre but, c’était de créer un événement qui soit un défouloir créatif complètement débridé», explique Wuthrer. «Au final, le résultat n’est pas important. C’est aussi une opportunité d’échange entre gens expérimentés et novices».

La douzaine de jeux créés ce week-end seront testés sur la plateforme Twitch les 8 et 9 juillet. Aux Epic Game Jam, aucun prix ni trophée n’est décerné: tout le monde repart gagnant.

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