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Juliane Rickenmann vernit un nouveau CD avec son 4tet: «Le secret».

Trombone et saxophones sont faits pour s’entendre, dans le registre médium qui est le leur. Benny Golson et Curtis Fuller, Gerry Mulligan et Bob Brookmeyer ont fait la trace il y a pas mal de temps déjà et c’est Juliane Rickenmann qui reprend ce début de tradition dans son dernier album «Le secret» (QFTF/044) et «live», au Pommier vendredi 23 mars.

17 mars 2018, 00:01
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Quartet de talent

Huit compositions pour un quartet renouvelé avec, au trombone, en harmonie ou en contrepoint complice, Andrea Esperti; à la batterie, un autre Italien, de Suisse, le subtil , punchy et exubérant Luigi Galati; à la basse, au rôle essentiel dans ce quartet sans piano, l’excellent Emanuel Schnyder.

Avouons-le, si presque tous les jazzmen (and women) actuels n’interprètent que leurs propres thèmes, certains font parfois regretter la patte d’un vrai compositeur.

Rien de tel ici où des mélodies claires s’appuient sur des structures harmoniques subtiles et souvent peu orthodoxes; peut-être parce que Juliane Rickenmann appartient à cette race en voie de disparition des jazz (wo) men qui se sont formés sur la route et sur les scènes, plus que dans des écoles à l’enseignement standardisé. Bref échange avec la multi-saxophoniste, à Cortaillod, dans son école de musique SMC.
Juliane Rickenmann, «Le secret», ça sonne un peu Jura profond?...

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