Neuchâtel a désormais son cinéma permanent consacré aux films d’art et essai. Après quelques soucis et inconnues (notre édition du 2 février), le Cinéma minimum lève son rideau samedi, au sous-sol de la Case à chocs.
«ça fait cinq ans que je bosse là-dessus; il y a eu des embûches», observe Laurent Toplitsch, principal artisan du projet. «Entre les autorisations et le financement, il a fallu convaincre les autorités.»
Sueurs froides
L’absence d’ascenseur a fait suer Laurent Toplitsch. «Pro Infirmis avait donné un préavis négatif. Heureusement, une possibilité de dérogation a été trouvée.» L’investissement nécessaire n’aurait pas été proportionné au budget du chantier. Même si elles devront franchir des escaliers, les personnes à mobilité réduite auront des toilettes adaptées.
Il a aussi fallu faire face à une inondation en début d’année, lors d’une crue du Seyon. Celui-ci étant «recanalisé par Viteos dans son projet de turbine hydraulique»...