Ancien viticulteur, le chef de l'Economie neuchâteloise Thierry Grosjean préfère voir "le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Je ne veux pas agiter le spectre de la faillite. La raffinerie de Cressier pourrait aussi devenir un lieu de stockage. Les volumes qui y transitent sont très importants" . Le conseiller d'Etat a convié les médias, hier matin, au château de Neuchâtel, pour faire le point sur les graves difficultés financières du groupe Petroplus, propriétaire de la raffinerie neuchâteloise, d'où sortent près de 25% des produits pétroliers consommés en Suisse.
Le chef de l'Economie ignorait encore que l'entreprise basée à Zoug allait annoncer l'après-midi même la fermeture temporaire, dès janvier, de ses raffineries de Cressier, d'Anvers, en Belgique, et de Petit Couronne, en France. Les sites anglais de Coryton et allemand d'Ingolstadt restent pour l'heure en activité.
Englué dans les chiffres rouges, Petroplus commence à manquer de pétrole brut...