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La procureure neuchâteloise de l’affaire «Chrome» ne sera pas récusée

Nathalie Guillaume-Gentil Gross est-elle encore légitime comme procureure dans l’affaire «Chrome»? Totalement, répond le Tribunal cantonal neuchâtelois, qui refuse sans ménagement les demandes de récusation émanant de la défense.

05 févr. 2019, 12:00
L'affaire "Chrome" a mis a jour un important trafic de marijuana.

Les quatre trafiquants de drogue condamnés dans l’affaire «Chrome» seront rejugés et il n’y a pas que sur le banc des accusés qu’on retrouvera les mêmes acteurs.

Les avocats des recourants ont bien tenté de faire récuser la représentante du Ministère public, mais leurs regards croiseront encore celui de Nathalie Guillaume-Gentil Gross dans la suite de ce procès-fleuve.

Devenue juge dès le 1er janvier, la magistrate fonctionnera donc comme procureure extraordinaire, en appel. Cette double casquette gêne peut-être la défense, mais elle ne pose aucun problème au juge instructeur de la juridiction d’appel du Tribunal cantonal.

A lire aussi : ««Chrome», l’affaire de trafic de drogue qui questionne la justice neuchâteloise»

La défense remise à sa place

Dans sa jurisprudence, l’autorité de recours estime qu’il n’y a aucune raison de «douter de l’indépendance ou de l’impartialité» de Nathalie Guillaume-Gentil Gross. On ne se trouve pas dans le cas où celle-ci aurait par exemple «agi à un autre titre dans la même cause».

Sans rentrer dans les détails de l’argumentation, les demandes de récusation sont «entièrement et manifestement mal fondées», peut-on lire dans le compte rendu judiciaire.

Un détail: pendant le procès, en coulisses, l’un des avocats aurait félicité la procureure pour sa nomination en tant que juge. Avant que la chose soit utilisée contre elle, donc. Vous avez dit ambiance?

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