Leur présence n’est pas passée inaperçue. Entre lundi matin et mardi en début d’après-midi, 300 soldats de l’armée suisse et leurs véhicules blindés ainsi qu’une dizaine d’agents de la police neuchâteloise ont investi le site et les alentours de la raffinerie de Cressier. Il s’agissait d’un exercice conjoint, visant à protéger efficacement ce site hautement stratégique en cas de menace terroriste prolongée.
«Cet exercice découle d’un autre, que la police a mené seule l’an dernier», explique Pierre-Louis Rochaix, porte-parole de la police neuchâteloise. L’exercice de ces derniers jours visait plus précisément à travailler le passage de témoin entre la police, qui interviendrait en premier lieu, et l’armée, qui serait engagée si la menace durait davantage que quelques jours.
«On voulait voir leur arrivée, la façon dont on communiquerait, comment ils s’installeraient», précise Pierre-Louis Rochaix. Qui rappelle que si la police est composée de professionnels, ce n’est pas le cas de...