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La passerelle des Perreuses a été démontée cette nuit à Milvignes. Opération simple, mais périlleuse

La passerelle de 1903 qui enjambait les voies CFF entre le chemin des Bolets et le chemin des Perreuses à Milvignes a disparu dans la nuit de samedi à dimanche. L'opération a été complexe à planifier, puisqu'il faut s'assurer du passage d'aucun train et de la déconnexion des lignes de contact. Mais les travaux eux-mêmes ne présentaient pas de difficulté technique majeure. Délabrée, la passerelle avait été désaffectée pour raisons de sécurité il y a plus d'un an.

04 déc. 2016, 11:37
/ Màj. le 04 déc. 2016 à 13:44
La passerelle a été retirée vers 2 heures du matin, dimanche. L'opération a impliqué un responsable communal, deux ingénieurs, des grutiers et des ouvriers. En tout, une dizaine de personnes travaillaient sur les lieux.

Entre samedi 22 heures, et dimanche, 2 heures, une petite dizaine d'ouvriers, de grutiers et d'ingénieurs sont venus à bout de l'édifice de 1903 qui aura longtemps permis de rallier à pied le nord de Colombier au centre du bourg. Délabrée, la passerelle des Perreuses était interdite au public. La facture pour le démontage devrait se monter à quelque 117 000 francs. 

"L'absence de passerelle à cet endroit oblige les enfants qui se rendent à l'école depuis le nord des voies CFF à faire un détour de près d'un kilomètre, pour emprunter le passage sous-voies peu sécurisé" sur la route qui relie Bôle et Colombier", explique Marlène Lanthemann, conseillère communale en charge de la sécurité publique, présente lors des opération.

Une situation peu satisfaisante pour la présidente du Conseil communal, Edith Aubron Marullaz, en charge des finances et qui assiste elle aussi à la démolition: "Les habitants réclament la construction d'un nouvel ouvrage. Mais Milvignes devra le financer seule", car ni le canton, ni les CFF ne souhaitent financer de passerelle à cet endroit. La commune, éventuellement aidée par certains des habitants les plus concernés, devra donc mettre la main au porte-monnaie si elle entend construire un nouveau passage. Il y en aurait pour 370 000 francs, au même endroit, sans rampe pour les vélos. La facture pourrait plus que doubler, selon les autorités, en cas de décision de construire la passerelle à un endroit mieux adapté, mais plus large à traverser, et si on décidait de permettre un passage aisé des vélos. 

 

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