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La liberté de la presse muselée par la justice?

Ce mardi matin, Frédéric Nejad, journaliste à «20 minutes», a été entendu par le Tribunal de police du Littoral et du Val-de-Travers, à Neuchâtel. Dans l’affaire du drame des Verrières, jugée en mars dernier, le Lausannois a révélé un élément du dossier allant contre la requête de la Cour pénale. Le verdict sera rendu le 17 décembre.

03 déc. 2019, 10:05 / Màj. le 03 déc. 2019 à 17:00
Le journaliste lausannois Frédéric Nejad s’est rendu ce mardi matin au Tribunal de police de Neuchâtel, avec son avocat, Kevin Guillet (de gauche à droite).

Le 20 mars dernier, s’est ouvert le procès du double assassinat des Verrières. Un huis clos partiel a été prononcé, n’autorisant que les médias à assister aux débats. Seule condition: ne pas divulguer un élément du dossier pour protéger les proches des victimes, a demandé en début d’audience la présidente du Tribunal criminel du Littoral et du Val-de-Travers.

Mais peu après 11h, l’avocate de la partie plaignante a interpellé la Cour: l’information en question était publiée sur le site internet de «20 minutes». Le journaliste Frédéric Nejad n’a pas respecté la requête des juges, estimant ce point du dossier «pertinent pour comprendre la peine réclamée par le Ministère public, à savoir la prison à vie».

A lire aussi: Drame des Verrières: une juge neuchâteloise porte plainte contre un journaliste de «20 minutes»

Poursuivi pour avoir refusé de se soumettre à une décision de l’autorité, le Lausannois a comparu ce mardi...

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