La jeunesse avait la parole, samedi soir, pour lancer les festivités du 700e anniversaire de La Neuveville. "Momo", une performance à la croisée entre musique, théâtre et danse, a été présentée en première par les élèves de l'Ecole de musique du Jura bernois (EMJB). Entre les murs de la Blanche-Eglise, le plus ancien édifice de la cité, les autorités neuvevilloises, les invités et le public ont découvert en primeur le spectacle, écrit par Jordane Veya et composé par Claude Rossel.
A l'heure d'entamer le jubilé, l'émotion était vive pour les acteurs du 700e et les autorités. En guise de mise en bouche, ils se sont réunis autour d'un apéritif au centre des Epancheurs. L'occasion de partager leurs sentiments avant le coup d'envoi de la fête.
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" Je suis content que ça commence après tant de travail pour mettre sur pied ces festivités ", confie Mario Annoni, président du comité d'organisation. Le chef d'orchestre de l'organisation souhaite que le programme événementiel plaise à la population et qu'elle s'y reconnaisse. " Je regrette que nous n'ayons pas pu trouver une solution pour couvrir durablement la place de la Liberté, mais espérons que le soleil sera de la partie ", conclut-il.
Une ovation debout a couronné le spectacle joué en soirée. " Après deux ans de travail, des moments de doutes et de stress, c'est une récompense extraordinaire ", a commenté le directeur de l'EMJB, Philippe Krüttli, ému, saluant l'investissement de ses élèves. " Le temps: plus on l'économise, moins on en a ", a rappelé l'histoire de Momo à mi-chemin entre l'opéra et la comédie musicale. Message reçu: La Neuveville n'économisera pas de temps pour célébrer son anniversaire! KRO