La «maison de vieux» bien connue de la rue du Neubourg à Neuchâtel, la Grappilleuse, fête ses cent ans. Pour retracer un siècle d'existence mouvementée, l'institution a fait appel à la Nouvelle Revue neuchâteloise, qui y a consacré entièrement son dernier numéro.
Cette nouvelle publication a été présentée ce matin, dans les locaux du magasin. Rédigée par Caroline Calame, cette revue est un reflet historique de l'évolution de la société neuchâteloise.
A l'origine destinée à aider les ouvriers de l'usine Suchard, la Grappilleuse qui reverse ses bénéfices à des organisations a également aidé une majorité d'Italiens, dans les années 1950. Elle a soutenu des structures d'accueil des enfants quand les femmes se sont émancipées, dans les années 1960. Et depuis 1980, elle fait des dons majoritairement à des associations de prévention.
Autant d'exemples qui font voir un siècle de la vie neuchâteloise, à travers l'aide sociale. /jpe-réd
Le dernier numéro de la Nouvelle Revue neuchâteloise peut être commandé sur leur site internet
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