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La Grande Béroche cherche à dessiner son avenir économique

Quel avenir économique pour la nouvelle commune de La Grande Béroche? Environ 150 décideurs ont assisté jeudi soir, à Saint-Aubin, au premier forum destiné à esquisser des pistes pour demain.

06 sept. 2019, 10:00
Le centre du village de Saint-Aubin, dans la zone de la gare, concentre une partie des activités économiques de la commune de La Grande Béroche.

Tout, sauf une cité-dortoir! Même si les statistiques montrent qu’aujourd’hui, La Grande Béroche offre en moyenne moins d’emplois par habitants que ses voisines, elle n’a pas pour vocation de n’être qu’une région résidentielle. Tel est en tout cas le credo de Marc Alain Langel. Le consultant et administrateur de sociétés établi à Bevaix a rappelé jeudi soir à Saint-Aubin, lors du premier forum économique organisé dans la jeune commune, le rôle primordial de l’activité industrielle. «C’est l’industrie qui amène les services, et non le contraire», a-t-il martelé.

ADN neuchâtelois

C’est en tout cas dans l’ADN du canton de Neuchâtel, comme l’a souligné Jean-Kley Tullii, chef du Service cantonal de l’économie. Et ce n’est pas un résidu de l’histoire, c’est encore une réalité actuelle, réaffirmée par l’autorité politique: le secteur secondaire, tourné vers l’exportation, est fondamental pour l’économie neuchâteloise.

Il l’est même pour l’entier de l’Arc jurassien, a renchéri Patrick Linder, venu présenter aux décideurs de la Béroche les leviers d’action de la CEP (Chambre d’économie publique du Jura bernois), association réunissant acteurs économiques, associations, communes et même privés, tous convaincus de la nécessité de coordonner les actions pour permettre aux vallées francophones du canton de Berne de tirer leur épingle du jeu.

Inflation réglementaire

Pour autant, les écueils ne manquent pas. L’expert fiscal Alexandre Niederhauser a mis le doigt sur l’inflation législative et réglementaire, souvent imposée par l’étranger, qui complique la vie des entreprises – et qui justifie le rôle des sociétés de conseil et de services, comme la sienne. Mais ce n’est rien en regard des difficultés des entreprises,surtout lorsqu’il s’agit de PME, à transmettre leurs compétences, a rétorqué Jean-Kley Tullii. Et que dire de la peine à disposer d’une main-d’oeuvre bien formée dans les domaines techniques, a ajouté Patrick Linder.

Le nez dans le guidon

D’où la pertinence d’un tel forum, qui doit aussi servir de plate-forme d’échanges entre chefs d’entreprises ayant le plus souvent «le nez dans le guidon». A Saint-Aubin, c’était une première. Le conseiller d’Etat Jean-Nat Karakash, qui a suivi les débats avec intérêt, en est sans doute reparti avec quelques cartes de visite supplémentaires.

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