Les pluies persistantes de ces deux dernières semaines n’ont toujours pas eu raison de la vigne qui est saine (réd. notre édition du 3 juin). «ça nous étonne de ne pas voir de mildiou», reconnaît le directeur de la Station viticole du canton, Sébastien Cartilier. «Mais il pleut tellement que le champignon ne parvient pas à se propager sur le feuillage mouillé. Il lui faut des alternances, pluie, soleil pour se développer.»
Malgré ce constat, pour l’heure réjouissant, il ne cache pas que les vignerons essaient de jongler. Ils peinent à traiter leur vigne entre deux averses. «La plupart d’entre eux vont le faire aujourd’hui, la seule journée sèche annoncée par les météorologues.» Cela requiert, du coup, «beaucoup de travail et la mobilisation d’une importante main- d’œuvre».
D’autant qu’il faudra œuvrer à l’ancienne. «Les sols sont trop mouillés pour utiliser...