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Le ministère public neuchâtelois ne soutient pas le recours formulé par Les Perce-Neige

Le ministère public ne soutient pas le recours formulé par Les Perce-Neige après le procès intenté (en 2012) contre son ancien directeur financier. Cet homme avait détourné près de 1,25 million de francs et remis l'essentiel de la somme à une prostituée marocaine. L'escroc avait été condamné à une peine privative de liberté, mais pas la fille de joie, seulement condamnée à verser une créance compensatrice de 360'000 francs. Ce qui avait motivé l'appel des Perce-Neige.

25 oct. 2016, 15:44
Le siege de la fondation neuchateloise en faveur des handicapes mentaux Les Perce-Neige aux Hauts-Geneveys

Pour l'avocat des Perce-Neige, il convient de condamner aussi la péripatéticienne pour des délits de recel et blanchiment d'argent (elle avait investi dans des appartements de standing à Casablanca, au Maroc). Pierre Bauer estime en outre que les créances compensatrices ne reflètent pas la réalité et sont trop basses.

L'avocat des Perce-Neige demande le remboursement de 500'000 francs de la part de la prostituée (actuellement sans domicile connu) et 320'000 francs de la part des héritiers du père de la belle. Celui-ci avait été condamné en première instance à rembourser 180'000 francs. Il est décédé depuis lors et ce serait donc à ses 12 frères et soeurs, sa femme et ses 4 filles de rembourser cette somme si le Tribunal cantonal venait à suivre la plaidoirie de Maître Bauer.

"Il faut disposer de preuves ou d'un faisceau d'indices suffisant. Ici, aucun élément ne permet de penser que cette dame connaissait l'origine de l'argent", a rappelé, ce matin le procureur. Daniel Hirsch conclut également au rejet de l'appel des héritiers du père de la belle.

La Cour pénale rendra son verdict mercredi matin. 

 

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