Dominique bosshard
«Rubén Amoretti n’a peur de rien; il a le côté enfantin et décalé qu’il faut pour tenir le rôle de notre Don Quichotte!», jubile Marianne Radja, qui met en scène une adaptation de l’opéra éponyme de Jules Massenet, au Passage. La Neuchâteloise avait déjà pu prendre la mesure de l’audace facétieuse du chanteur dans «Carmencita», spectacle qui, lui, redimensionnait le chef-d’œuvre de Bizet à la taille du large public.
Instigateur de ces œuvres lyriques en version courte et ludique, Rubén Amoretti entraîne donc, cette fois-ci, tout son petit monde dans l’univers de Cervantes. Un géant de la littérature, dont on commémore cette année le 400e anniversaire de la mort. «Je trouvais important de marquer le coup», dit la voix de basse. Auteur à l’imagination débordante, Cervantes a, véritablement, inscrit son roman-fleuve dans les gènes de tout Espagnol. «On le lisait tous les jours à l’école. Entre 7 et...