Treize heures ont sonné. Les résultats sur la fusion sont tombés depuis un moment. Mais personne des autorités locales ne vient faire honneur à l’apéritif servi dans la salle du Conseil général de Peseux. Personne, sauf Philipp Niedermann. Le conseiller communal vert’libéral est le seul à s’être hasardé là où est proclamé le résultat du vote. C’est aussi le seul non libéral-radical de l’exécutif de Peseux. Le seul qui n’a pas pu – collégialité oblige – afficher un oui au projet de fusion. Il s’en retourne au stamm des vainqueurs du jour.
Le camp du non se retrouve au bar 17. Pas à onze heures, ni à midi, ni à treize heures. Ce n’est que vers 14h que les premiers anti-fusion commencent à faire leur apparition. Contrairement à 2016, les sympathisants n’ont pas envie de danser cette fois-ci pour célébrer l’issue du scrutin. Les prochains pas qu’ils feront iront peut-être...