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L’œuf de Mandril s’est posé au sommet de la tour de Diesse à Neuchâtel

Le principal marqueur des célébrations des 40 ans de la zone piétonne est en place. L’œuf et le nid géant conçus par l’artiste Mandril ont été posés au sommet de la tour de Diesse, à Neuchâtel. Reportage.

18 avr. 2019, 17:57
L'oeuf géant de Mandril au moment de sa pose, par hélicoptère, au sommet de la tour de Diesse, à Neuchâtel.

Il est 14h07 ce jeudi. De nombreux Neuchâtelois lèvent les yeux au ciel. Ils observent l’œuf géant s’élever et se poser au sommet de la tour de Diesse. Il aura fallu dix minutes à l’hélicoptère pour déposer l’œuvre de Mandril, pièce maîtresse des célébrations du 40e anniversaire de la zone piétonne de Neuchâtel.

Marc Mandril Ferrario et ses complices sont, eux, au travail depuis le début de la matinée. Ils ont monté l’œuf et le nid, venu en pièces détachées, juste devant les fenêtres du Tribunal cantonal, à la rue du Pommier.

Branches de saule et canards en plastique

Formé de branches de saule tressées autour d’une structure métallique, le nid a demandé «une semaine de travail à deux», indique Roger Hofstetter. S’il a vu des choses étranges en 15 ans de Jardins extraordinaire à Cernier, le paysagiste avoue «s’être amusé sur ce projet, avec Mandril et P.-O. (réd: Pierre-Olivier Bachmann). Travailler avec eux ouvre d’autres horizons.»
 


Alors que l’œuf repose encore au sol, les passants curieux découvrent les quelque 500 jouets, décorations de jardin ou leurres de chasse qui le décorent. Tous représentent des oiseaux. «On a dû chercher dans les pays voisins pour les leurres. Ils sont interdits en Suisse», remarque P.-O. Bachmann, machiniste de cinéma et complice de Mandril.

A l’arrivée de l’hélicoptère, l’équipe d’Air Glacier prend le relais. Le nid, puis l’œuf sont sanglés et s’envolent tour à tour. Un travail dont ces professionnels sont routiniers. «On fait régulièrement des spécialités comme ça. Mais c’était notre premier œuf!», glisse Michel Brand, assistant chez Air Glacier. «La difficulté, c’est qu’il a fallu tourner plusieurs fois le chargement pour l’ajuster aux fixations.»

«Ça ne bougera pas!»

Celles-ci sont fixées sur la charpente de la tour de Diesse. Une croix en métal a été pincée sur la structure du bâtiment, où aucun trou n’a été percé. C’est néanmoins bien assez solide pour tenir la tonne de l’œuvre, tenue par des boulons, assurent les collaborateurs de Stivac, l’entreprise chaux-de-fonnière qui a effectué les travaux métalliques.

«Nous sommes totalement confiants. S’il y a Lothar (réd: la grande tempête de 1999), c’est sûr que certains oiseaux vont s’envoler, mais la structure ne bougera pas», explique P.-O. Bachmann.

Quant à l’hyperactif Mandril, il n’a pas encore trouvé le temps de s’arrêter. «La masterpiece est posée. Maintenant, on va partager notre délire ailleurs en ville!»

Marc Mandril Ferrario devant son œuvre. Photo: Christian Galley

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