Dans l’affaire du palmier de la prison de Gorgier, la décision était attendue: le Conseil communal met son veto à l’érection de cette sculpture métallique. Sa hauteur est en particulier jugée inacceptable.
L’œuvre d’art prévue par l’Etat dans le cadre de travaux de rénovation à l’Etablissement d’exécution des peines (EEP) de Bellevue avait été mise à l’enquête publique il y a plus d’une année. Dans sa décision de refuser d’octroyer le permis de construire, l’exécutif bélin retient une bonne part des arguments des 52 opposants du quartier.
Un climat mais des arguments objectifs
Outre ce nombre particulièrement élevé d’oppositions, le palmier de la prison avait fait l’objet d’une opposition quasi unanime lors d’un vote consultatif au Conseil général. Par ailleurs, une pétition avait récolté 550 signatures hostiles.
«Il y a toute une population qui n’en veut pas. Pour avoir discuté avec les gens, je peux dire qu’ils en ont gros...