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L’épouse du prévenu craint pour sa vie lorsque ce dernier sortira de prison

Un homme au caractère intraitable et présentant le risque majeur de commettre l’irréparable risque l’internement ou même l’expulsion du territoire. Trois femmes à la tête du tribunal criminel pour juger cette délicate affaire de violence conjugale.

16 sept. 2020, 14:44
Gifles, bras tordus, coup de poing... le prévenu s'en prenait régulièrement à son épouse, indique l'acte d'accusation (image d'illustration).

Cheveux longs et large barbe blanche, poussé par des agents, le prévenu est arrivé en fauteuil roulant, ce mardi 15 septembre, à l’audience du Tribunal criminel, à Boudry. Son épouse est sur le banc des plaignants, de l’autre côté du paravent qui la protège du regard de son tortionnaire. Trois de leurs enfants majeurs font partie du public. Comme leur maman, ils auront toutes les peines du monde à contenir leurs larmes durant ce procès.

Les infractions – qu’il conteste en bloc – de lésions corporelles, voies de fait, menaces et tentative de contrainte auraient normalement conduit le prévenu devant un tribunal de police, a indiqué le procureur Fabrice Haag. Mais le représentant du Ministère public a visé le Tribunal criminel dans l’hypothèse que le tribunal puisse prononcer, s’il l’entend nécessaire, une mesure de substitution à une peine ferme de prison, soit «un traitement en milieu fermé».

Selon le procureur,...

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