Avec le projet SolarStratos, le Neuchâtelois Raphaël Domjan veut voler à près de 25 000 mètres au-dessus de la surface de la terre. Prochainement, des tests seront menés à Neuchâtel pour vérifier si les ailes de l'avion bardées de capteurs solaires résisteront à une température de moins 70 degrés celsius. Une température proche des conditions de vols qu'il pourrait rencontrer dans la stratosphère. Des capteurs développés par le CSEM, aussi à Neuchâtel, seront aussi mis à l'épreuve dans la soufflerie de RealFly, à Sion. C'est dans ce simulateur de chute libre que l'éco-aventurier, auteur du premier tour du monde à l'énergie solaire sur le bateau PlanetSolar, s'entraîne actuellement pour déchorcher sa licence de parachutisme.
En parallèle, Raphaël Domjan poursuit la recherche de sponsors pour financer son nouveau projet solaire. D'autre part, il multiplie les contacts avec de potentiels partenaires commerciaux en vue de développer une offre de drones solaires utilsables pour la transmissions de données.
Raphaël Domjan (en noir) à l'entraînment avec un instructeur de RealFly:
Un parachutiste aguéri suivant les recommandations de l'instructeur: