Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L’Auberge d’Hauterive est à vendre

Fin décembre 2018, le restaurant coté au Gault&Millau a fermé ses portes. Depuis, le chef a retrouvé du travail et le propriétaire du bâtiment a décidé de vendre.

22 janv. 2019, 17:52
Le restaurant coté au Gault&Millau a fermé ses portes à la fin décembre 2018.

Le 22 décembre dernier, le couple Toussaint fermait l’Auberge d’Hauterive «à contrecœur», selon la volonté du propriétaire du bâtiment, après presque sept ans d’exploitation. Le chef, Nicolas Toussaint, digère gentiment: «J’ai pris un mois de vacances, car j’ai également quelques soucis de santé. Ça me permet de sortir de ma bulle, d’être avec ma famille.»

A lire aussi : Une fin amère pour l’Auberge d’Hauterive

Il a retrouvé du travail: «En février, je vais prendre une place de sous-chef dans un restaurant situé au bord du lac. J’ai été énormément sollicité, jusque dans les cantons de Vaud et du Jura.» Evidemment, celui qui avait une note de 15/20 au Gault&Millau compte bien rouvrir un établissement: «Je veux continuer de travailler des produits de qualité et de la région, mais peut-être avec un autre concept.» 

Il se voit sur le Littoral, dans un établissement plus intimiste. «J’aimerais rendre ma cuisine plus abordable, car la situation économique n’est pas favorable. Je voudrais préparer des plats rapides pour le midi, mais équilibrés.»

Bien estimé à 2,5 millions de francs

Le propriétaire du bâtiment, de son côté, cherche à revendre: «L’immeuble a besoin d’être rénové et je comptais m’en occuper moi-même. Mais comme je vis à New-York, ce n’est pas évident», explique Lionel Brecx, qui en a hérité en 2005. D’autant plus que «j’ai beaucoup de projets. Je dois malheureusement faire un choix»

Il le dit lui-même: «Je regrette de devoir vendre un bien qui appartenait à des membres de la famille depuis au moins trois siècles. Mais il faut de l’argent et du temps pour le rénover. Je compte me consacrer à d’autres immeubles familiaux sur le Littoral.» Et ce malgré «la valeur sentimentale» que le restaurant représente: «J’allais à l’Auberge depuis enfant. Mes parents s’y sont mariés.»

Lionel Brecx assure avoir déjà eu des propositions de rachat: «Ce bâtiment renommé suscite beaucoup d’intérêt. Je ne connais pas encore le prix de vente mais, en 2016, avant la rénovation du toit, j’avais demandé trois estimations: il vaudrait 2,5 millions de francs.»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias