Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L’association neuchâteloise Ela Yi lance un appel aux dons pour une bibliothèque au Togo

Ela Yi, association établie à Neuchâtel, a lancé un financement participatif en ligne pour la construction d’une bibliothèque au Togo. Il reste encore 800 francs à collecter, sur les 2500 convoités.

26 nov. 2018, 16:56
Les dons permettent de financer les travaux d'une bibliothèque et d'un centre de loisirs à Agomé Yo, un petit village au Togo.

L’appel aux dons lancé par l’association neuchâteloise Ela Yi a démarré sur les chapeaux de roues. A ce jour, 24 personnes ont pris part au financement participatif sur le web pour la construction d’une bibliothèque au Togo. Déjà 1720 francs collectés ce lundi 26 novembre, sur les 2500 convoités.

«C’est en très bonne voie. Si on collecte davantage d’argent, c’est que du bonus», se réjouit le vice-président de l’association Yannick Schembari. Il reste encore 19 jours pour participer au projet de crowdfunding.

«Ça va aller»

«Ela Yi signifie ‘ça va aller’ en éwé, l’une des langues parlées au Togo», explique Yannick Schembari. Cette expression était donc toute désignée pour nommer l’association, créée en 2015. 

Le coût du projet, qui englobe une bibliothèque et un centre de loisirs, s’élève à 10’000 francs. «Grâce à l’effort de nos membres et de donateurs, nous avons déjà pu envoyer 4900 francs pour construire le toit, les sanitaires, les portes et les fenêtres. Mais il reste beaucoup à faire.» D’où cet appel aux dons.

En Afrique, il y a peu de centres de loisirs et de bibliothèques destinés aux enfants. Avec cette structure, l’objectif d’Ela Yi est de leur «mettre à disposition un lieu de vie, où ils pourront s’épanouir et apprendre».

Grâce aux membres de l’association et à des donateurs, une somme de 4900 francs a déjà été envoyée au Togo pour la construction de la bibliothèque. (Photo SP)

«Soutenir l’économie locale»

En participant au crowdfunding, les donateurs recevront des porte-clés, des décapsuleurs ou encore des boucles d’oreilles fabriqués en Afrique. «Une façon de soutenir l’économie locale», insiste le vice-président.

L’association est en contact régulier avec des partenaires au Togo qui «nous tiennent au courant de l’avancée des travaux». Yannick Schembari précise que le comité travaille bénévolement et de façon «transparente, en dévoilant ouvertement ce que chaque don aura permis d’accomplir».

En savoir plus : Le financement participatif

Votre publicité ici avec IMPACT_medias